Concert 30 ans

MAGNIFICAT BWV 243 de Johann Sebastian BACH.
Lorsque Bach écrit cette œuvre il a 38 ans et vient d’arriver à Leipzig comme Maître Kantor à Saint Thomas. Il est issu d’une lignée de musiciens qui remonte au XVIème siècle, lignée qui se poursuivra dans sa descendance. A Leipzig il devait par contrat illustrer musicalement les offices des deux principales églises de la ville, de superviser les manifestations musicales de la ville, de superviser les répétitions et d’enseigner aux élèves de la Thomasschule (école Saint-Thomas). Une mission qu’il remplira pendant 27 ans. C’est dans cet environnement qu’il sera le plus créatif et composera ses plus belles œuvres telles que le Magnificat, la Passion selon Saint Jean et Saint Matthieu. Il composera plus de 1300 œuvres.
Le Magnificat, est la réponse joyeuse de Marie lors de sa visite à Élisabeth. Ce texte vient de l’Évangile de Saint Luc, ce chant est une poésie qui exalte l’humilité de Marie et la miséricorde de Dieu. Cette œuvre est une des plus populaires de Bach qu’il compose en 1723 pour son premier Noël à Leipzig. Cette œuvre est un entrelacs de mouvements jubilatoires et d’autres plus intimistes.
Magnificat, un grand cri d’allégresse que Bach traduit dans ce premier mouvement. La joie s’apaise et devient plus individuelle et intime dans Et Exultavit pour se poursuivre avec Quia respexit qui exprime le bonheur de Marie.
Retour de la joie et l’allégresse jubilatoire dans Omnes generationes porté par le Chœur et se prolonge avec le Quia Fecit, une mélodie qui chante la puissance du Très-haut jusqu’au Et misericordia, un dialogue tout en mélancolie et tendresse qui souligne sa miséricorde.
Fecit potentiam est une fugue jubilatoire qui illustre toute la puissance de Dieu. Deposuit potentes est un affrontement entre la destruction des puissants et l’élévation des humbles, les uns montent et les autres descendent. Vient un dialogue apaisant entre l’alto et les flutes traversières dans Esurientes implevit qui se prolonge dans un entrelacs de mélodies dans Suscepit Israël. Sur ce mouvement on peut entendre le Magnificat grégorien par le hautbois.
Sicut locutus écrit en fugue nous dit que la parole de Dieu est indiscutable.
Gloria Patri, le chœur final qui glorifie la Trinité par une grande jubilation d’arabesques vocales et instrumentales. Bach reprend de façon variée et abrégée la musique du premier chœur comme pour nous dire que tout est recommencement.

Magnificat (écouter)
Et exultavit spiritus meus (écouter)
Quia respexit humilitatem – Omnes generationes (écouter)
Quia fecit mihi magna (écouter)
Et misericordia (écouter)
Fecit potentiam (écouter)
Deposuit potentes (écouter)
Esurientes implevit bonis (écouter)
Suscepit Israel (écouter)
Sicut locutus est (écouter)
Gloria Patri (écouter)

~~~~~~~~~~~~~

Duo des fleurs extrait de Lakmé de Léo Delibes, compositeur du 19ème siècle
Lakmé et Mallika chantent leur barcarolle lyrique grandiose alors qu’elles s’en vont ravies cueillir des fleurs exotiques, sur les rives paradisiaques et merveilleuses d’un ruisseau et son étang (écouter).

~~~~~~~~~~~~~

Les grands chœurs du MESSIE de Georg Friederich HAENDEL
Le Messie est l’oratorio le plus connu du compositeur. Cette œuvre composée en 1741 a été écrite en 24 jours !
Né à Halle en Allemagne en 1685, il migre en Angleterre en passant par l’Italie. Enfant précoce, virtuose à l’orgue, sa carrière semblait toute tracée en devenant musicien d’église tout comme son contemporain J.S. Bach. Mais c’était sans compter la découverte d’œuvre lyrique et l’opéra et, part pour l’Italie. C’est là qu’il rencontre le futur Georges Ier roi d’Angleterre qu’il suivra à Londres et où il fonde une première puis une deuxième académie de musique. Après quelques déconvenues, il se consacre à l’oratorio religieux. Devenu aveugle, il cessera de composer mais improvisera à l’orgue jusqu’à sa mort en 1759. Il sera inhumé à l’Abbaye de Westminster.
Le Messie est composé en trois parties, son librettiste Charles Jennens suit le récit de la bible et des évangiles pour sa narration.
La première partie annonce la venue du Christ, de sa nativité et de son ministère. Il trouve son inspiration dans les textes d’Isaïe et de l’Évangile de Luc.
La deuxième partie fondée sur les Lamentations de Jérémie et les Psaumes, qui retracent la Passion et la Résurrection du Christ. Cette deuxième partie se termine sur le célèbre Hallelujah.
La troisième partie, la plus courte, est une réflexion sur la Rédemption du Christ à partir des lettres de Saint Paul.

Symphony (écouter)
Every valley shall be exalted (écouter)
And the glory of the Lord shall be revealed (écouter)
And he shall purify the sons of Levi (écouter)
For unto us a child is born (écouter)
He was despised and rejected of men (écouter)
Surely he hath borne our griefs (écouter)
And with his stripes we are healed (écouter)
All we like sheep have gone astray (écouter)
Hallelujah! (écouter)
O Death, where is thy sting ? – But thanks be to God who giveth us the victory (écouter) (écouter)
Worthy is the Lamb (écouter)
Amen (écouter)

  • Magnificat de J.S. BACH et les Grands Chœurs du Messie de G.F. HAENDEL

Les commentaires sont fermés.